29/06
​J'aime ta façon de fumer, de te tenir quand t'es seul, puis entoure, puis cette façon de t'exprimer, de rire en public, et de t'etaler partout, comme si ce partout était chez toi. J'aime ta façon de boire cul sec puis de rire(..
Je veux juste rester avec toi.​
Je sais plus quoi faire, je trouve plus de quoi te faire sourire, te faire parler, tu t'es tellement éloigné que c'est irréparable, on peut plus recoller comme on le faisait avant en échangeant notre poignée de main, notre Check, notre moyen de reconnaissance. On peut plus faire ça comme si de rien était.​
J'ai peur que tu partes sans prévenir, qu'un matin je me réveille et que tes affaires aient disparue de chez moi. De n'avoir rien entendu et rien n'avoir pu faire pour te garder. Je sais qu'il existe, que lui aussi t'aime, et que tu l'aimes aussi. Mais j'ai toujours voulu croire que tu me préférais à lui, que j'étais à toi, que tu étais à moi, que c'était pour toujours jusqu'à la fin. Et pourtant, un matin tu t'es casse, j'ai pas entendu ton " bonjour ", la machine à café et ta bonne humeur. J'étais seul avec ma bière, ma clope, et l'eau dans la douche qui fuit en rythme en régulier.
Je ne veux plus avoir à te dire au revoir.

30/06​
Peter m'a montré ce que t'étais devenu.
Rien.
J'te reconnaissais plus.
t'étais pas le Emil que je connaissais.
Le Emil que je connaissais souriait jusqu'aux oreilles et étalait la beauté de son sourire Freedent White a tout le monde, il riait en filmant ses amis défoncés pour les humilier ensuite. Il était incapable de boire de peur d'être trop saoul, il se refusait à suivre les musiques chantés par tous parce que ridicules et sans aucun sens et voulait toujours rentrer le plus tôt possible pour aller jouer.
Celui qui se présentait sous mes yeux avait ce sourire amer aux lèvres et buvait d'un cul sec son verre, pour enchaîner avec d'autres bouteilles de bière à en faire couler une fontaine. Il chantait en cœur avec d'autres, le cœur plein d'ivresse, et prêt à tenir toute la nuit comme ça.
Je sentais le regard de Peter sur moi alors que je regardais le spectacle de ta déchéance, et comme pour me changer les idées, il me donna un verre sans rien demandé. « alors ? Pas mal comme effet, tu trouves pas ? » pas du tout.​
Attend Emil, Olly c'était qu'un prétexte pour me tenir éloigné de toi. J'voulais t'énerver, j'voulais que tu t'battes de nouveau pour moi, j'voulais voir lui dans tes yeux cette rage silencieuse que j'aimais tant, j'voulais me sentir encore fort de toi.
j'voulais pas que tu m'abandonnes, j'voulais pas que tu m'regardes comme si j'étais un inconnu, je suis quelque chose pour toi, non? Tu m'avais dit que j'étais tout pour toi, que sans moi tu respirais plus, que sans moi tu mourrais. Si c'était vrai, alors pourquoi j'te trouve là, dans ce bar, plus souriant que jamais ?​
J'veux m'étaler avec toi dans l'herbe, j'veux admirer avec toi le ciel, j'veux voir avec toi les étoiles, j'veux tout partager avec toi pour qu'on soit les seuls à s'en souvenir et à en rire quand on sera demain.

01/07​
Je le regarde, il fait rien, je me demande à quoi il pense. Je ne sais pas quoi dire, j'ai envie de tomber de fatigue mais je veux rester avec lui, je veux profiter de ces instants, je sais que c'est peut être les dernières, qu'il en a marre, que j'ai abuse, mais c'est comme ça avec moi. On peut pas faire autrement.
Je veux pas partir, je veux pas que t'y ailles, Emil reste avec moi, je veux pas que tu t'eloignes, que tu partes en soirée sans moi. Je veux sentir tes mains, tes draps sous moi, et entendre ton rire quand le silence pèse sur ma conscience. On pourrait rester là à tout jamais, on a pas besoin de bouger, de se forcer, on pourrait juste attendre, puis ne rien faire. Je veux la faire cette putain de belle histoire, ne gâche pas tout Emil, pour une fois reste avec moi.

01/07​
Tu peux dès à présent me réveiller alors, mon cauchemar est ma vie entière, c'est de te voir partir pendant mon sommeil, de voir tes doigts frapper le clavier, entendre ma mère se tapait un trip ou fumer une dernière clope avant de sombrer, tout est devenu un cauchemar, malgré la lumière que tu t'efforces d'émettre je ne peux que avoir peur.
Jregarde le plafond et j'ai pas besoin de plus que ça pour être heureuse. Je suis avec toi. Je suis avec toi. Alors ça va. Jveux pouvoir me dit que j'aurais moins peur d'eux, de tout le monde en fait, mais j'y pense pas, jprefere écouter tes musiques en m'endormant en 3sec parce que avec toi j'y arrive. ​

Il avait insisté insisté et je pouvais plus lui refuser, j'étais dans l'impasse, j'avais peur, je savais pas quoi dire, comment elle allait réagir comment j'allai réagir, où me mettre.
On arrivait à la maison, il fallait monter quelques marches, puis se jeter sur la porte étant donnée qu'elle était toujours bloquée faute de moyens pour la réparer.
Je suis passé devant Emil, je ne savais pas dans quel état j'allais la retrouver, je n'avais pas mis les pieds chez elle pendant plusieurs jours.
C'est elle qui m'a vu en premier, l'appartement dans lequel nous vivions ressemblait à un squat et j'avais honte que Emil le voit. J'avais toujours connu ce lieu comme tel, quand nous sommes arrivés, j'étais plus jeune et peut être c'était beau mais au fil des années l'endroit s'était couvert de poussière, de seringues, de bouteilles, je dégageais tout ce que je voyais sur mon passage sur le côté.
J'entendais sa voix, ses mains qui grattait le fauteuil en m'attendant, elle respirait fort et je me retournais vers Emil, d'un air désolé. " voilà c'est tout. "
Comme nous n'arrivions pas vers elle et qu'elle voulait voir ce qu'il se passait elle arrivait, un pas lourd, je la voyais déjà se traîner contre le mur. Et j'avais peur pour Emil, pour moi, mon cœur battait plus fort et mes mains devenaient moites contre celle d'emil. Je respirais vite, j'étais prêt à réagir s'il se passait quoi que ce soit.
Mais elle n'a rien fait, elle n'a pas jeter sa bière, elle a pas hausse la voix, elle avait juste l'air las, fatiguée, déprimée, et moi je savais pas quoi dire. Mais comme personne ne parlait, je ne voulais pas qu'emil se sent mal à l'aise, j'ai tenté une approche pour le lui présenter. " je suis rentré.. Emil, un ami. Ma mère. "
C'était bref, je ne voulais pas en rajouter plus, j'étais au bord de m'effondre tellement la scène était pathétique.
​
J'ai l'impression que quand tout va bien, tu cherches toujours un prétexte pour nous embrouiller, et j'pense que c'est mieux comme ça que si tu m'laissais dans mon coin.
Quand j'me suis réveillé ce matin, t'étais pas là, et pourtant j'sentais encore ta présence à mes côtés la veille.
J'ai voulu aller chez toi, récupérer mes affaires, en amener des nouvelles, dire bonjour à tes parents en leur amenant des pissenlits cueillit dans le jardin. J'm'etais en vitesse, à peine coiffé, puis j'ai couru chez vous. Jvoulais m'excuser aussi, dire que je t'aimais, que les jours passaient sans toi aux côtés de ma mère avaient été une éternité. Mais quand je suis arrive, prêt à donner à votre porte, je l'ai trouvé ouverte. Aucun mot, rien, le vide. J'arrivais pas à pleurer, à dire quoi que ce soit. J'étais bloqué, y'avait plus de meubles, y'avait plus rien. Tu m'as laissé tout seul.
Jsuis rentre chez moi, le dos courbé, ma mère qui dormait encore, j'me suis recouché en espérant me réveiller en ayant tout oublié, nous deux, nos vécus, l'amour que j'éprouvais pour toi mais je pouvais pas, jpouvais pas.
J'pensais a un foire, une scène rate que je recommencerai une fois réveille, mais quand j'y suis retourné, c'était encore vide. Vous étiez partis, sans me prévenir, sans rien me dire comme si je n'avais pas existé et que j'étais déjà derrière. Ma famille m'avait abandonne.

02/07​
Ça tombe dessus comme ça " boum" au début j'avais pas compris que je l'aimais, le soir je lui parlais, je le tapais, parce que j'en avais besoin. Ça m'de foulait, je me sentais bien et puis quand j'ai vu son regard, j'ai eu un éclair, mais je crois c'était la lumière de son flash. Il a rit, j'ai pas compris, et je crois que ça s'est joué à ce moment là. Après je l'ai plus vu de la même façon. son teint avait l'air plus clair, son rire plus éclatant. J'avais l'impression qu'il était la lumière du lampadaire qui nous éclairait. Il m'éclatant les yeux mais j'aimais bien cette sensation. C'était un peu comme si j'avais trouvé refuge dans son sourire, dans ses paroles et son rire. Sa démarche m'avait l'air plus elegante, plus attirante, et j'me plaisais a le regarder marcher sur le bord du trottoir. J'voulais continuer à le voir de dos, puis j'voulais le voir de face. Quand il se roulait par terre en riant, j'sentais cette boule de chaleur dans ma gorge, mon estomac et mon esprit me disait de le suivre, de l'admirer et d'aimer ces courts instants de contemplation. ​

Jrepense à ses mots à ses mains à ses sourires en coin, jrepense à ce qu'il disait, et moi j'y croyais pas et j'ai bien fait, parce que je serais tombée de trop haut sinon. Et si je l'avais fais, peut être que ça serait pas finit comme ça.
J'ai jamais pu parler comme toi, raconter comme tu le faisais, jpouvais pas en parler. Je veux pas que tu racontes des merdes à mon sujet, que tu dises tout ce que je t'ai raconter, et que tu te sentes fier pour ça. Alors jprefere tout de suite me casser parce qu'au final j'ai peur, peur comme un chien et j'y peux rien c'est plus fort que moi. J'espère juste que tu mpardonnes, que tu mparles et que ça redevienne comme avant.
J’arrive pas à savoir ce qui est vrai, ce qui est faux, et c'est ça le plus dur.
Je veux pas que ce rêve se finisse et avant même que je m'en aperçoive, que j'effleure enfin la pensée de la chute, c'était déjà terminé. T'avais tout laisse derrière, tout supprime, nos photos, nos rires, et le souvenir charmant que j'avais de toi, mais moi j'ai pas réussi à faire pareil, jsuis restais bloquée avec toi. Alors que t'avais déjà disparu.

Mon cœur bat à cent a l'heure. J'ai l'impression t'es encore là à mes côtés alors que c'est froid. Je sens mon corps se pliait contre une charge invisible, la pensée de tes mains suffisait à mon subconscient pour imaginer le reste.

Je vois déjà les cauchemars défilaient devant mes yeux. Ma respiration ralentit, mes mains deviennent petit à petit engourdis, mais je veux pas dormir, j'ai peur de ce que je vais y voir, des images, des visages, et de moi, seule face à tout ce bazar de mon esprit .

03/07​
Ça me blesse quand tu me coupes comme ça, quand tu m'écoutes pas. Je sais que Léo passe avant moi, que tu l'aimes, que c'est fusionnel, mais tu peux pas balancer notre amour comme ça Emil. Je t'ai pas oublié et toi non plus, je le sais quand tu m'appelles et que tu raccroches au bout de la troisième sonnerie, je le sais que t'as pas dis à tes parents que nous étions plus ensembles comme si que tu espérais que ce soit faux. Fais pas semblant.. Ou justement fais au moins semblant pour me dire que tu m'aimes encore quand je vais t'acheter la came, parce que je le fais aussi pour te voir, pour avoir une excuse et voir tes mains comptaient les billets. Si tu savais comment tu mbrises à force de me mentir, à force de te voir avec lui plutôt qu'avec moi.

Jveux pas continuer encore à vivre, j'ai bien trop peur de le faire sans toi.
Je me souviens juste que j'ai peur.
J'ai l'impression d'encore sentir ton regard, pourtant non t'es plus là.
J'ai peur de te réveiller alors que je sais que tu es fatigué.
Je voudrais t'écrire un roman pour te dire combien je t'aime mais même un roman ne suffirait pas à exprimer ce sentiment envers toi.
Je voudrai pouvoir t'entendre dire Que tu m'aimes encore et encore jusqu'à oublier tout le reste.

04/07​
La façon dont tu m'appelais faisait toujours bondir mon cœur, je me retournais vers toi, vers ton visage lumineux qui me regardait avec un air assure qui me disait " tous tes problèmes ont disparu, ne t'en fais pas ça ira " c'était la sensation que j'avais en te regardant alors que tu voulais juste certainement me demander de bouger mes pieds de la.
Maintenant, t'es plus là.
Pour me remplacer, me remplacer quand ou ça, je pars pas, c'est toi qui part. Inverse pas les rôles, c'est toi qui me laisse Emil, oublie pas ça.

05/07​
Quand tu parles de lui t'as ces étoiles dans tes yeux. Et j'aimerais voir les mêmes apparaître quand tu parleras de moi plus tard .
Je suis juste en train de crever. Mais c'est pas grave fais comme si de rien était.
​
J'ai mal au ventre tellement tu m'blesses, tellement tes mots me blessent.
​
Je veux te regarder
Je veux voir les étoiles avec toi, encore et encore
Je veux rire
Je veux te parler
Toute la nuit
Je veux te serrer dans mes bras
Je veux entendre les battements de ton cœur et ta voix un peu fatiguée
Je veux faire trois milles et une choses avec toi
Je veux tellement rester à tout jamais au creux de tes hanches
Fais en sorte que ce moment ne s'arrête pas.
​
Emil commence à s'endormir et je reste allongé à ses côtés, les mains le long de mon corps, je n'ose pas bouger si ce n'est que ma tête pour le regarder. L'herbe est humide mais celle ci commence à devenir chaude sous nos corps transi pourtant. Je regarde les étoiles, puis lui et revient vers les étoiles, je n'arrive pas à détacher mon regard de ces deux choses, ces deux choses les plus importantes à mes yeux.
​
Je suis fatigué. Fatigué. Rien que ce mot me tétanise. J'essaie de lutter mais j'ai peur de sombrer, peur de tout, peur de me réveiller, d'être encore plus fatigué et ne pas pouvoir la combattre.
Tu m'regardais avec ces yeux, ces yeux qui voulaient tout dire. J'y voyais de l'admiration et j'étais fier d'être ce que j'étais quand tu étais avec moi. Je n'avais peur de rien, j'me sentais avoir des ailes alors que c'était juste toi mes ailes. Tu me regardais passivement, tu me suivais et je t'encourageais à prendre des décisions, toujours plus, c'est sûrement pour ça que tu as choisi de me laisser.
​
Je vois un couple dans la rue qui se tiennent par la main, sur le trottoir d'en face. Je ne peux m'empêcher de penser à toi, quand nous étions pareil au début. Reviens Emil.
Je vois aussi des enfants qui se parlent à travers un grillage, c'était comme nous avant. Reviens Emil.
Je vois un père qui tient sa gamine, la scène ressemblait à toi quand tu me prenais affectueusement la main. Reviens Emil.

09/07​
Je m'efforce de faire comme lui, de penser comme lui, d'écouter comme lui en espérant qu'il revienne me serrer dans ses bras, en me disant que tout ira bien.
​
Je le vois parler de lui, même si c'est moi qui lui est posé la question je n'arrive pas à m'empêcher de regretter. Mais je veux savoir, ce qu'il a de plus, pourquoi Emil l'aime. Pourquoi pourquoi pourquoi.
Ça me tue, j'ai la gorge serré de le voir parler de lui avec tant d'enthousiaste, je l'imagine parler sur moi, sur l'univers et sur tant d'autres choses que je n'ai pas su lui faire dire. Je n'ai pas su le rendre assez heureux.
J'ai mal de plus en plus mal mais il ne voit rien tant absorbe par son éloge. Léo Léo Léo Léo Léo Léo Léo.je n'ai plus que ce mot en tête, j'ai envie de me cogner contre les murs, de ne plus répondre de rien, de crever.
J'avais juste commencé à l'aimer, et il m'a tue.
​
Je n'ai pas été sauvé. Tu ne m'as pas sauvé. Reviens me chercher. " stay alive for me "
J'écris pour que tu ne m'oublie pas. Ce que je veux te dire, ce que je pense, ce à quoi je pense, toi, j'écris pour que tu sentes ma présence à tes côtés et pour que je sente la tienne un peu, je me sens incroyablement seul, alors j'écris, j'écris ta présence, ton rire, tes mains, tes paroles, j'm'invente tes faits et gestes afin de ne jamais oublier.
Je sais même plus ce que je lis tellement vos paroles à propos de moi me tuent, me tiennent éveillée.
Je suis submergé par les problèmes.
J'écoute ta musique à travers mes écouteurs cassés, j'ai le cœur qui se serre en entendant ton rire, je sais que t'es heureux pourtant j'me brise encore et encore jusqu'à tomber raide contre un coussin. Je ne veux plus me réveiller.
Jveux sortir, regarder la ville endormie, puis m'allonger dans l'herbe et qu'tu m'racontes tes histoires, tes promesses, j'aimerais qu'tu m'serres contre toi, malgré la chaleur, puis qu'on s'endorme des étoiles pleins les yeux, les voitures éclairant notre route pour ne pas qu'on est peur.

11/07​
Je suis en manque de quelque chose que je ne peux expliquer et me proccurer.
Je voudrais être important pour toi.
Les journées sont trop longues sans toi, Emil, je compte les heures, je tourne en rond, j'me drogue un peu, mais ça mfait plus rien, il m'en faut toujours plus. J'entends ma mère qui cri, qui geigne et qui s'rendort aussitôt après s'être écrasée contre un mur. Tout ce que j'ai fais avec toi, vivre, j'ai plus envie. Jm'emmerde, ça me fait mal de retourner dans un parc où on s'est embrassé et embrasse jusqu'à ne plus respirer. Y aller sans toi c'est comme te trahir et trahir celui que j'étais. J'y arrive pas.
Jveux fumer pour oublier, t'oublier.
​
Jprefere prendre mon temps. Jrisquerai de tomber et de me tuer.
Avant e pouvais mais t'es plus là pour me rattraper pour me dire que tout ira bien.
Il m'arrive des choses bien sans toi. J'ai l'impression que je réapprends chaque pas, je me lève je marche de nouveau, je réapprends à vivre. Petit à petit, sans toi.
Je sais que tu me regardes de loin, de haut, mais je sais aussi que peu à peu mes bras arrivent à me porter jusqu'à enfin pouvoir te rattraper.
Je roule vite. Jveux m'écraser contre un mur, je déteste conduire, je déteste le vent. Je veux juste crever contre le macadam humide, le béton éraflerait mes joues, mes genoux, ça serait moche, juste de la peau pourrie, rien de beau, mon corps ne pourrait pas être présentable à l'enterrement. Y'en aurait pas, pas assez de gens. J'éteins la radio et putain je roule encore plus vite. Je vois son visage au bout de la route, et j'accélère j'en finis pas d'accélérer, plus vite ce sera fait. J'ai mal, je prépare le choc, mes os frémissent et mes tempes claquent sous la pression du vent qui entre par les fenêtres ouvertes.

15/07​
C'est dans ces moment là que j'ai besoin de toi.
Jvoudrais tellement avoir une famille un jour.
Je me sens super mal mais je peux parler a personne.

20/07​
J'entends plus rien, je me perds parmi les alarmes de police et les ambulances, je marche comme un étranger dans la ville.

25/08​
Jte vois regarder ton téléphone, fixement, sans cillé. Je t'observe de loin, j'hésite à t'envoyer un message en étant sur que tu le liras, pourtant je ne le fais pas. Car comme d'habitude tu ne répondras pas.
J'espérais inconsciemment que tu reviennes en matant tes photos à 3 h du mat DD ton profil fb. J'te vois heureux, sur toutes les nouvelles pictures que tu as rajouté sans moi à côté de toi, d'ailleurs tu les as toutes supprimées.(..)

03/09​
Sans toi, meme les musiques les plus joyeuses semblent avoir un air triste et sombre. Les jours les plus heureux paraissent moins gaies, et les sourires des passants fissurent les souvenirs de toi quand tu riais et que tu m'embrassais.

Parle moi, reste pas indifférent, me refais pas ça, j'supporterai pas. t'casses pas, j'te l'demande une dernière fois, t'casses pas d'ma vie comme ça.

11/09

J'veux t'peindre un putain de soleil pour qu'enfin tu m'sourisses, qu'tu m'donnes un signe, que j'comprenne enfin que c'est bon, pour toi, pour moi, et que nous pouvons enfin être heureux.